impossible island/ mes marques ont la couleur de mes belles années, le bleu des nuits infinies et le bordeaux des vaisseaux rappelle les verres sans fond, le rouge baiser sur leur bord, les lumières de la ville filantes et abstraites pendant que j'me jure de jamais lâcher la main de l'enfant du fond.
dix ans déjà, onze, douze. puis depuis, juste excès et hyper ego j'ai saigné toutes les couleurs jeté mon arc au sol. monstre à dix tête, onze, douze. impossible à tuer donc juste à espérer qu'il change.
sepia souvenirs d'urine sur les murs, fous rires pour des choses qui font plus rire personne, la salle est vide on entend la peinture pleurer les fissures se faire et les câbles pendent comme les fantômes de qui j'voulais être, douze têtes, peut-être, d'un monstre que j'ai tant aimé.
qui, elle? n'en parlons plus à voix haute seul mon clavier m'permet, et quelques pensées poussant à mes pulsions les pires enfin pas les pires mais les moins nobles de toutes, souvent rentrant tard j'rêve dans des mouchoirs d'être en elle d'y mourir de sa nuque et de mes douze têtes dedans.
fi d'mes affaires pliées qu'elles brûlent. j'ai tout racheté en triple me suis perdu dans des rues sans nom vêtu d'mes rêves d'avant des bagues à chaque doigt, impossible de prendre sa main maintenant.